Le copinage entre la ministre de la culture Françoise Nyssen et Frédérique Bredin ancienne présidente du CNC pour la subvention fastueuse du CNC pour le film navet De nos frères blessés la ministre de la culture Françoise Nyssen est l’éditrice du livre catastrophique De nos frères blessés elle a été chassée du ministère de la culture.


 

L'avance sur recettes est une aide financière délivrée par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) à des projets de longs-métrages de nationalité française, ou de nationalité majoritairement française. Créée en 1959 par André Malraux, elle est l'un des maillons essentiels de la politique culturelle française

Le total des aides accordées par l'avance sur recette s'élève à 29 millions d’euros par an.
Une soixantaine de films en bénéficie chaque année.


Un film ayant obtenu cette aide reçoit en moyenne 500 000 €.
L'enveloppe provient de 3 taxes : la première est prélevée sur la vente des billets dans les salles de cinéma (TSA), la deuxième est versée par les diffuseurs TV et la dernière provient du marché vidéo.

 

 

En 2013, la Cour des comptes se penche sur le système de l'avance sur recettes (28,2 millions d'euros en 2012).

Parmi diverses critiques, elle note que l’avance sur recettes «  n’est presque jamais remboursée  ».


Elle précise ainsi qu'«  entre 2002 et 2012, le montant moyen remboursé est de 5,2% ».


Films aidés


De nombreux films ont bénéficié de l'avance sur recettes depuis sa création, qui a largement contribué à l'essor du cinéma d'auteur en France et au maintien d'une cinématographie nationale forte. En 2007, on estimait que l’avance sur recettes avait contribué à la production de plus de 2000 films depuis sa mise en place en 1960.

Controverses

Les avis délivrés lors de ces commissions sont suivis de près par les professionnels du cinéma. Les enjeux sont conséquents, car le choix d'accorder ou non l'avance sur recette à un projet conditionne pour beaucoup son existence. Le financement des premiers films dépend en grande partie de cette aide, puisqu'elle détermine bien souvent l'engagement ou non des diffuseurs TV, des distributeurs et des autres aides.

Choix des films

En 1995, l'avance sur recettes est accordée au Hussard sur le toit l'avance sur recette est refusée à La Haine de Mathieu Kassovitz (film en noir et blanc au sujet difficile, sans vedette et signé d'un jeune réalisateur) à qui sera attribué quelques mois plus tard le César du meilleur film et le prix de la mise en scène au Festival de Cannes.

Le Jour et la Nuit du nauséabond Bernard-Henri Lévy bénéficie de 3,5 millions de francs de la commission des avances sur recettes, dont le président est le même Bernard-Henri Lévy.
Le producteur Thomas Langmann se plaint que The Artist n'ait pas obtenu l'avance sur recettes alors que de nombreux aspects le désignaient comme aisément éligible : exercice de style muet et en noir et blanc, production par une société indépendante (La Petite Reine), film a priori destiné aux seuls cinéphiles, et par conséquent au potentiel commercial assez fragile, etc.

Constitution des commissions

La nomination des membres de la commission un système de camaraderie et de favoritisme qui influe sur la prise de décision. Il n’est pas facile de l’éliminer des réalisateurs ont souvent de bons défenseurs dans les jurys, car ils connaissent beaucoup de monde, avec qui ils ont eu l’occasion de travailler sur les plateaux, en tant que comédiens, techniciens ou producteurs...

Cela ne finit pas être un monde en vase clos (...) Car on assiste souvent à des bizarreries : certains réalisateurs ont systématiquement l’avance sur recettes.

Le choix de donner la présidence de l'avance sur recettes à des personnalités quelquefois extérieures au cinéma, ainsi que la supposée impartialité de leurs décisions font débat.

En 1991, le travail de Bernard-Henri Lévy à la tête des commissions est contesté par diverses personnalités.


Montants accordés


Chaque année, une cinquantaine de projets en bénéficient avant réalisation. Son montant se situe avant réalisation en moyenne entre 450 et 500 000 euros,


En 2004, le producteur Humbert Balsan regrettait un éparpillement des subventions : « L'avance sur recettes du CNC devrait doter beaucoup plus fortement certains films.

Une grosse partie du financement des films est télévisuelle, et les chaînes publiques sont trop frileuses.

Et cela marche au copinage ?


Le CNC c'est très pratique pour la censure aussi.

Il suffit de demander des trucs impossibles genre la fiche de paye de tous les acteurs/figurants/etc.

Surtout quand ce sont des amis qui ont tourné gratuitement.
Sur quels critères sont choisis les films bénéficiant de ces aides ? Il y a un cahier des charges précis ou c'est juste à la tête du client ?

Est-ce que ça marche au copinage ?

Il y a forcément du copinage, mais moins que du temps où Jack Lang était au Ministère de la Culture


L'avance consentie est calculée sur des statistiques de recettes effectives de films similaires lors des saisons passées. Mais comme toute prévision c'est aléatoire et dans le cas d'un gros bide, l'avance sur recette ne pourra être que partiellement remboursée, le CNC (donc l'Etat...le contribuable) endossant le déficit d'exploitation en salles.


Il faut se pencher sur l'histoire de l'organisme pour comprendre.

L'idée de base, c'est qu'il appartient à l'état d'encadrer la culture afin de lui préserver son caractère national.


La raison est historique.1946 : fin de la Deuxième Guerre Mondiale, création, sous la pression de ministres communistes de tout un tas d'organismes publics SNCF , EDF , Sécurité Sociale etc.... et pour la culture le CNC.


Les professionnels du cinéma d'avant-guerre étaient, très souvent Cégétistes et adhérents au parti Communiste ou à la SFIO.

En 1946, ils ont exigé la création du CNC ,organisme d'Etat pour l'aide à la production de films français, le contrôle des salles de cinéma (recettes, gestion de la billetterie, contrôles techniques divers)
Le CNC a eu aussi un rôle de régulateur de la profession (grilles de salaires, cartes professionnelles, conventions collectives par métiers) .
Bref, depuis 1946 rien n'a vraiment changé.

Alger, 1956. Fernand Iveton est arrêté dans son usine, accusé d'y avoir posé une bombe.

La vie d'Hélène, devenue femme de "traître", bascule. Elle refuse d'abandonner Fernand à son sort...
Distributeur Diaphana Distribution.


Année de production 2019
Budget 6.7 M euros
du navet DE NOS FRERES BLESSES

Avance sur recettes avant réalisation : résultats de la commission du 26 avril 2018
Résultats des commissions


2e collège
Commission du 26 avril 201
8


- LA-HAUT PERCHES de Raphaël Mathié
- LA NUIT DES ROIS de Philippe Lacôte
- ET J'AIME A LA FUREUR d'André Bonzel
- DE NOS FRERES BLESSES de Hélier Cisterne / co-scénariste : Katell Quillévéré
- POISSONSEXE d'Olivier Babinet / co-scénariste : David Elkaim
- ROUBAIX, UNE LUMIERE d'Arnaud Desplechin
- LE CERVEAU de Jean-Stéphane Bron


Avance sur recettes, résultats de la deuxième session du 22/05/2018 13:15:00

L'avance sur recettes a pour objectif de favoriser le renouvellement de la création en encourageant la réalisation des premiers films et de soutenir un cinéma indépendant, audacieux au regard des normes du marché et qui ne peut sans aide publique trouver son équilibre financier. Onze projets ont été retenus lors de la 2e session 2018 des premier et deuxième collèges de l'avance sur recettes avant réalisation.

UN NAVET - DE NOS FRERES BLESSES de Hélier Cisterne / co-scénariste : Katell Quillévéré

Le deuxième collège examine les demandes d'avances avant réalisation présentées pour les oeuvres de réalisateurs ayant déjà réalisé au moins un film de long métrage.


9/09/2018 - Vincent Lacoste et Vicky Krieps en tête d’affiche du second long du cinéaste.

Une production Les Films du Bélier qui sera vendue par Charades
L'acteur Vincent Lacoste et l'actrice Vicky Krieps


Premier clap aujourd’hui pour De nos frères blessés, le second long métrage de Hélier Cisterne après Vandal
(prix Louis-Delluc 2013 du meilleur premier film et remarqué en compétition à Turin). Le cinéaste, (qui a également réalisé 10 épisodes de la série Le Bureau des légendes) a réuni une très séduisante tête d’affiche avec Vincent Lacoste (nominé au César 2010 du meilleur espoir )
Écrit par Katell Quillévéré (nominée aux César 2014 et 2017 de la meilleure adaptation pour) et Hélier Cisterne d’après De nos frères blessés de Joseph Andras (édité par Actes Sud et vainqueur du prix Goncourt 2016 du premier roman que l’auteur avait ensuite refusé), le scénario est une plongée au cœur des souvenirs d'un couple, une histoire d'amour et d'engagement. En 1956, à Alger, Fernand Iveton est arrêté dans son usine, accusé d'y avoir posé une bombe. La vie d'Helene, devenue femme d'un "traitre", bascule. Elle refuse d'abandonner Fernand à son sort...

Produit par Justin Taurand (Producer on the Move 2011 de l’European Film Promotion) pour Les Films du Bélier, De nos frères blessés est coproduit par France 3 Cinéma, par les Belges de Frakas Productions et par les Algériens de Laïth Media.


Préacheté par France 3, Canal+ et Ciné+, le long métrage est également soutenu par l’avance sur recettes du CNC, par les régions Sud (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et Ile-de-France, ainsi que par les Sofica Cinéventure, Manon et Cinémage.

Les neuf semaines du tournage qui se dérouleront à Paris, Alger et Marseille (avec le belge Hichame Alaouie à la direction de la photographie) débuteront par trois jours cette semaine avant de se poursuivre du 15 octobre au 15 décembre.

La distribution France sera assurée par Diaphana et les ventes internationales seront pilotées par Charades.

Cécile NEGRIER France 3 cinéma France FLN visions

Vincent Girerd responsable préachats des films Canal + & ciné+